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L'HISTOIRE DE SAINT-JULIEN DE -CASSAGNAS

L’étymologie Sancti Juliani de Cassagnas (1121) signifie forêt de chênes mais la légende dit qu’un Romain nommé Cassius s’étant fait soigner aux Fumades s’était établi à Saint-Julien, où son nom serait resté.

Le village est cité dès le XIIe siècle dans un document d’allégeance du seigneur au château d’Allègre à son suzerain en tant que ville de Saint-Julien-de-Cassagnas.

Avant la révolution Saint Julien a été une très grande paroisse, elle dépendait de l’évêché d’Uzès et englobait une bonne partie de Rousson, le Mas Chabert, Bouc et rejoignait St Jean de Valériscle aux alentours des Mages.

Saint Julien de Cassagnas se pelotonne autour de sa place du 14 juillet et de ses rues plus ou moins larges serpentant entre les murs de vieilles pierres, disparaissant sous une arche ou s’éloignant vers la campagne environnante.

Ici la terre argilo-calcaire n’a livré aux hommes que des galets pour leurs constructions (preuve irréfutable de la présence de l’eau dans des temps plus anciens). Les champs ont remplacé les cabrunes (lieu de pâturage des chèvres) et les muriers ont supplanté les châtaigniers.

Saint Julien de Cassagnas, commune de 446 hectares compte aujourd’hui 727 habitants, c’est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie.

AU COEUR DU VILLAGE :

L’EGLISE : de style romane, date du XVe siècle. Dans un premier temps, à cet emplacement a été construit une chapelle. Aujourd’hui rénovée, elle a connu par le passé les périodes difficiles de la guerre des camisards et de la révolution (Elle fut incendiée et pillée en 1702 par Salomon COUDERC (chef des Camisards), Réparée à la hâte, elle fut à nouveau saccagée après la révolution, pendant la Terreur).
Elle fut rouverte au culte en 1808 et a subi de grosses réparations en 1840 et en 1887
Elle porte deux croix, l’une récente, l’autre, sur l’abside à l’extérieur, en forme de fleur de lys daterait de l’époque des croisades.

LA TOUR ROMANE :
On raconte que la Tour est le monument le plus ancien de la commune. Elle daterait du XIIe siècle (1140 environ) et aurait servi de tour de surveillance et de communication avec les châteaux environnants. A côté de la Tour se situe le château de St Julien de Cassagnas. C’est aujourd’hui un bien privé qui ne se visite pas.

LA TRAPPE :
Les frères trappistes installés à Notre Dame des Neiges à Saint Laurent les Bains ont construit ce monastère de la trappe en 1850. Ils ont cultivé jusqu’à 123 ha de terres et ont notamment produit du vin qu’ils montaient et faisaient vieillir à Notre Dame des Neiges. Ils mirent au point un apéritif appelé Cassagnas dont l’appellation et le savoir faire se perdit à la vente de la propriété.
Aujourd’hui la Trappe est plus connue sous le nom de Centre équestre de la Blaquière.

LE VIADUC :
Le viaduc de Saint-Julien Les Fumades comporte 9 arches de 12 mètres.
Il devait supporter deux voies,  la ligne Alès-Bessèges mise en service en 1857 et celle de Beaucaire – Le Martinet mise en service en 1880.
Il a été endommagé lors de la seconde guerre mondiale mais il a été réparé. Les trains y circuleront jusqu’en 2012.
Un projet de réouverture de la ligne entre Alès et Bessèges est prévu pour 2028

LA GARE – LE CHEMIN DE FER :

Le développement de la voie ferrée s’est effectué au moment de l’exploitation des mines de charbon sur Le Martinet, Gagnières… pour l’évacuation de cette matière première.

Elle connaissait un trafic journalier très important.

On comptait avant la seconde guerre mondiale 23 employés et une dizaine d’ouvriers de la voie.

Elle a connu une forte expansion grâce à la station thermale des Fumades. Un service de navettes assurait le transport des curistes vers la station (les thermes).

La gare possédait un quai  pour les marchandises, le grain et les fourrages.

Les locomotives étaient alimentées par l’eau de l’Auzonnet pompée par une machine à vapeur et versée dans le château d’eau visible encore de nos jours.